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  • Photo du rédacteurGilles Ossona de Mendez

Ces mots qui nous limitent - These limiting words


Les mots que nous utilisons n’ont l’air de rien et pourtant ils ont un terrible pouvoir : ils peuvent conditionner nos prédispositions psychologiques !


Effectivement ces mots, ces pensées ou ces expressions ont un effet direct sur notre cerveau : ils peuvent le limiter et le « refermer » ou au contraire l’ouvrir et étendre son pouvoir.


On peut distinguer 3 catégories principales de ces mots qui nous limitent :


1- Les mots mathématiques

2- Les visions binaires

3- Les murs invisibles


1- Les mathématiques

La 1ère catégorie relève du domaine du langage mathématique.


Ainsi les mots qui dressent des limites sont ceux qui expriment la division et la soustraction. A l’opposé, ceux qui expriment l’addition et la multiplication nous aident à déployer notre puissance.


Quand on prête attention, les exemples sont multiples :


- On connaît tous le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein.

L’un soustrait et nous entraine vers les visions négatives, l’autre additionne et nous pousse vers de la pensée positive.


- Il faut « diviser pour mieux régner » et d’ailleurs nos entreprises sont organisées en « divisions » comme s’il n’était pas naturel de travailler ensemble.


- La division du travail nous pousse à réfléchir à la performance en terme de segmentation et de morcellement des taches. Et même si nous constatons aujourd’hui que cela tue la motivation, le plaisir et le développement des individus, cette vision du monde a la vie dure.


- Aujourd’hui on conjugue les talents, on fait du co-développement et on cherche à libérer les énergies en travaillant ensemble. Le développement de l’économie partagée qui additionne les compétences et multiplie le champ des possibles est un exemple de plus d’un monde qui a soif de davantage de « vivre ensemble » que de divisions individualistes.


2- Un monde manichéen

La 2ème catégorie est celle qui nous entraine à voir le monde en mode binaire.


Notre monde est ainsi fait que nous oscillons en permanence entre 2 polarités : il fait chaud ou froid, nous sommes heureux ou malheureux, c’est bien ou mal, dur ou doux, grand ou petit, nous avons des amis ou des ennemis, c’est la nuit ou le jour, il faut choisir son camp entre libéralisme ou collectivisme… et la liste pourrait continuer ainsi à l’infini. Ceci induit chez nous une façon naturelle de penser « mutuellement exclusive ». Nous avons été élevés pour penser en mode « ou bien… ou bien… ».


Et si nous rapprochions les polarités pour penser en mode « Et… et… » ?

J’entends parfois des clients me dire : « Je n’ai pas le choix. Soit je suis obligé de rester dans ce job que je n’aime pas, soit je dois me casser et démissionner ! ». Cette phrase qui semble refléter une réalité, nous enferme dans un dilemme et ne permet pas à notre cerveau de trouver des solutions créatives et énergisantes.

Peut-être serait-il préférable de poser les choses de la façon suivante : « Comment puis-je faire pour rester dans mon job, le supporter et en tirer le meilleur ET préparer tranquillement la suite de ma carrière ? ». Ceci peut constituer le point de départ de nombreux scénarii possibles.


Une autre forme de polarisation est dans des expressions telle que :

« Je suis d’accord avec toi mais… » auquel nous devrions préférer « Je suis d’accord avec toi et de plus… »


L’expression « Si j’étais toi… » est également une façon d’opposer à laquelle nous devrions préférer quelque chose du style « Comment pourrais tu faire autrement ? ». Ceci permettra d’ouvrir l’esprit de la personne.


3- Les murs invisibles

Une 3ème catégorie de mots est celle qui dresse des barrières psychologiques devant nous et qui nous freinent voire nous empêche de progresser.


Les exemples sont entre autres :

« C’est impossible … » qui est sans appel. La partie est perdue d’avance !

« Je suis nul en … » qui ne nous pousse pas à essayer de nouvelles options.

« Je vais essayer de faire … » qui sous entend l’échec potentiel et pour lequel nous devrions préférer « Je vais faire … ».


Et puis pour finir vient le fameux « TFCC »

Qui n’a jamais entendu en entreprise cette phrase quand vous demandez à quelqu’un pourquoi il agit ainsi : « Je ne sais pas, on a toujours fait comme ça ! ». (TFCC). Là encore, c’est comme une barrière incontournable que notre cerveau doit franchir pour arriver à envisager d’autres alternatives.


Alors soyons sympa avec notre cerveau : aidons le à être créatif en le nourrissant de mots et de pensées positives, et arrêtons d’étouffer nous même ses capacités fantastiques.


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These words which limit us.


The words that we use do not seem that important, but they have a terrible power: they can influence our psychological state!


Actually these words, thoughts or expressions that we use have a direct effect on our brain: they can limit it or close it, or on the other hand they can open it and increase its power.


We can distinguish 3 main categories for these words that are limiting us:


1- The mathematical words

2- the binary vision

3- The invisible walls


1- The mathematical words

The 1st category comes form the language of math.


The words placing limits are all those that express division and subtraction. On the other hand those expressing addition and multiplication will empower us.


When we pay attention we can find numerous examples:


- We all know the glass half empty or half full.

The first one subtracts and leads us to negative views, the second one adds and pushes us towards a positive thinking.


- We need to « divide and rule » and by the way our companies are organized in « divisions » as if it was not natural to work together.


- The division of the work leads to think at performance in terms of segmentation and breaking down tasks. And even if we know that it kills motivation, pleasure and personal development, this view of the world keeps being a standard.


- Today we add up talents, we do “co-development” and we try to liberate energies by working together. The booming of the “economy of sharing” that adds up competencies and multiplies the possibilities is one more example of a world which expects more “living together” than individualistic divisions.


2- A binary world

The 2nd category is the one that leads us to see the world in a binary mode.


Our world is organized in such a way that we tend to constently move between two poles : it is hot or cold, we are happy or unhappy, it is good or bad, hard or soft, big or small, we have friends or enemies, it is night or day, we have to choose a side between liberalism or collectivism, … and the list could go like this forever. It induces a natural way o thinking that is “mutually exclusive”. We have been raised in a “or… or…” mode of thinking.


And what if we were bringing together the 2 opposite poles and starting to think in a “and … and …” mode?

Sometimes my clients tell me: “ I do not have any choice. Either I have to stay in that job I dislike OR I have to quit! ”. This sentence that seems to be pretty objective actually locks us in a dilemma and does not enable our brain to find energizing and creative solutions.

It might be better to say things like: “ How can I manage to stay in my job, to be able to cope with it and get the most out of it AND prepare the next step of my career at the same time? ». This can be a suitable starting point for many different options.


Another form of polarization lays in expressions such as:

“ I agree with you BUT…” to which we should favor “ I agree with you AND further more…”.


The expression “ If I were you… ” is also a way to oppose. We should prefer something like “ How could you do differently?”. This will open the mind of the person.


3- The invisible walls

The 3rd category of words are those that will raise psychological barriers in front of us and will slow us down or even stop our progression.


Examples can be:

“ It is impossible …” which closes the discussion. The battle is already lost before starting!

“ I am not good at …” that do not push us to try new options

“ I will try to …” which implies a potential failure. We should prefer: “ I will do…”


Let’s end up with the famous “WADLT”

Who has never heard this sentence each time you ask to someone the reason why he does this or this: “ I don’t know, we always did like that!”. (WADLT). Here again, it is like a big insurmountable wall that our brain has to pass to succeed in finding new options and solutions.


Then let’s be nice with our brain: let’s help him to be creative and powerful by feeding him with words, expressions and positive thinking. Let’s stop killing ourselves our fantastic capabilities.



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