Libérer son potentiel
Le psychologue américain Eric Berne disait que chacun de nous a, dès l’âge de 7 ans, inconsciemment écrit le film de toute sa vie, depuis la naissance jusqu’à la mort. Comme un scénario que nous allons suivre et faire coïncider avec nos actes, sans le savoir, toute notre vie durant.
Cela semble difficile à concevoir et pourtant nous entendons, par exemple, certains dire qu’ils n’ont pas de chance dans la vie et que « ça n’arrive qu’à eux », là ou d’autres diront qu’ils ont une bonne étoile et qu’ils attirent le bonheur.
Ou encore nous disons volontiers que nous ne sommes pas faits pour telle ou telle chose, mais que par contre notre destin est d’en faire telle ou telle autre.
Nous nous trouvons nul en dessin, bon en sport, malheureux en amours, nous n’avons aucun sens de l’orientation, nous sommes une personne de chiffres et la cuisine et nous ça fait deux, nous ne deviendrons jamais musicien, etc… et la liste pourrait durer ainsi longtemps.
Nous rendons nous compte que nous limitons ainsi considérablement notre champ des possibles ? C’est une sorte d’auto-conditionnement et nous contribuons ainsi à « formater » notre cerveau à faire et croire toujours plus de la même chose.
Nous sommes comme sur une autoroute toute droite que nous suivons scrupuleusement sans jamais imaginer que les bretelles de sorties mènent peut être à des destination intéressantes et vers d’autres autoroutes que nous n’avions jamais imaginées.
Alors oui la vie que nous avons planifiée et organisée est rassurante, et quand bien même elle serait passionnante, pourquoi ne pas rester ouvert aux autres options, y compris toutes celles que nous pensons à tort ne pas nous être offertes ?
Unlocking our potential
The American psychologist Eric Berne said that each of us has, by 7 years old, unconsciously written the movie of his whole life, from birth to death. It would be a bit like a script that we are going to follow in order to make it coincide with our behavior, during our entire life.
It seems difficult to imagine but we have to admit that we can ear people stating, for example, that they are not lucky in life and that “it only happens to them”, where others will say that they have a good star and that they attract happiness.
Or we easily say that we are not good at such and such and that on the other hand our destiny is to do such and such.
We easily find ourselves bad in drawing, good in sports, unlucky with love, we have a lousy sense of orientation, we are good with figures, we are lousy cooks, we will never become a musician, etc… and the list could be much much longer.
Do we realize that when we do this we seriously reduce our capacity to do more? It is like some sort of auto-conditioning and we therefore contribute to « format » our brain to do and believe that we have forever to do more of the same things.
We are like on a straight highway that we carefully follow without thinking that the exits could lead to interesting destinations and towards other highways that we have never imagined.
Indeed the life that we have planned and organized is safe and reassuring, and we can even be passionate about it, but why not staying open to all the other options, including those that we think are not offered to us?