Quand nous nous sentons mal nous le remarquons tout de suite. Mais quand nous allons bien, prenons nous le temps de le remarquer, de l'analyser ? Apportons nous la même minutie à gouter nos plaisirs que celle que nous prenons à autopsier nos blessures ? Pourquoi une telle injustice à l'égard de notre bonheur ? Et si nous prenions le temps, tous les soirs, de relire ces petits bonheurs de notre journée écoulée pour, petit à petit, apprendre à discerner les joies de l'instant présent en pleine conscience ?
When we feel bad, we immediately notice it. But when we are fine, do we take the time to notice it, to analyse it? Do we pay the same attention to our joys than the attention we take to perform an autopsy on our wounds? Why such an injustice towards our happiness? What if we would take a bit of time, every evening, to recall and "read" those little moments of happiness we experienced during the day, so that, little by little, we would learn to live the joy of the present with our full conscience?